Cinq ans au GQG d'Hitler par Walter WARLIMONT ont été vendues pour EUR 23,90 chaque exemplaire. Le livre publié par Perrin. Il contient 400 pages et classé dans le genre Histoire. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 3.5 des lecteurs 399. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
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Description du livre Cinq ans au GQG d'Hitler : Un ouvrage à l'intérêt historique considérable : à lire avec un minimum d'esprit critique et de connaissances sur le sujet - 8 internautes sur 9 ont trouvé ce commentaire utile.Un ouvrage à l'intérêt historique considérable : à lire avec un minimum d'esprit critique et de connaissances sur le sujet
Par Eric OD Green
L’ouvrage du général Walter Warlimont est un témoignage tout à fait passionnant sur les méthodes de commandement utilisées par Adolf Hitler au cours de la seconde guerre mondiale : l’important reste d’avoir à l’esprit que Warlimont fut condamné lors du procès du haut commandement militaire allemand à la réclusion criminelle à perpétuité pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité : cette sentence ne fut pas appliquée, dans un premier temps elle sera réduite, et finalement en 1957 Warlimont retrouve sa liberté, ce qui est pour le moins inconvenant, mais il fut loin d’être le seul dans ce cas.Sur le plan historique et sur la conduite des opérations l’ouvrage apporte des informations fiables dont la plupart sont vérifiables par d’autres sources, on peut donc considérer ce livre comme raisonnablement utile à des passionnés d’histoire de la seconde guerre mondiale, même si son objet n’est pas en réalité une narration détaillée des opérations militaires, mais plutà´t un aperçu des difficultés absurdes que rencontra le sous-chef de l’Etat-major opération dans la conduite de ses fonctions, notamment les fonctions de planification et de conseil du haut-commandement militaire. Warlimont charge particulièrement deux hommes, d’ailleurs bien connus pour leur incompétence sordide : le maréchal Keitel, surnommé le laquais, et le sinistre imbécile et chef de l’état-major opération le général Alfred Jodl.Toutefois, il convient de conserver un peu d’esprit critique dans la lecture de cet ouvrage, car bien que rien n’apparaissent comme foncièrement inexact on trouve des passages biaisés par un esprit de caste militaire avec notamment un passage sur les ordres criminels lors de l’opération Barbarossa qui suscite la perplexité et la méfiance…Les « ordres criminels » (directive sur les commissaires politique et sur la justice militaire) donnés par Hiller dans le cadre de l’opération Barbarossa sont étudiés pages 148-155 et l’ouvrage donne une appréciation qui tend à dédouaner les officiers de la Wehrmacht « Aucun des officiers mêlés aux conversations et à l’élaboration des ordres ne pouvaient soupçonner le moins du monde que les détachements spéciaux de la police de sécurité (SD essentiellement) allaient entreprendre dès le début de la campagne, sous le couvert de ces conventions, et sur ordre secret de Hitler à Himmler, l’extermination massive et systématique des juifs dans les zones arrière à l’Est » .Je tiens à préciser que j’ai eu une fonction militaire qui m’a conduit comme officier à travailler dans une division Opérations; et que par conséquent mon coup d’œil est celui d’un Ops sur le travail d’un autre Ops : le travail en état-major Ops nécessite une confiance absolu de la part de votre supérieur direct mais aussi de la part du général qui commande l’entité à laquelle vous appartenez. C’est pour cette raison que l’ouvrage de Warlimont est particulièrement pertinent : l’absence totale d’empathie d’Hitler ne permettait aucun échange avec Walter Warlimont qui était seulement considéré comme « sà»r » : le travail d’un officier Ops consiste à peaufiner des décisions prises par votre commandement et à réaliser des études de faisabilité et d’adéquation des moyens aux objectifs désignés, ainsi que des études prospectives. Ce rà´le de conseiller technique, très important, n’a jamais été possible pour Warlimont et montre à quel point Hitler méritait bien son surnom de « maître du chaos » que lui avait attribué la résistance allemande. Je ne doute pas un instant qu’un officier breveté d’Etat-major comme Warlimont n’est pas tenté de jouer son rà´le, mais techniquement cela était impossible…A aucun moment Warlimont ne se prononce sur les crimes commis par le IIIème Reich et se contente d’une narration technique relativement distancié, qui est souvent le propre des grands criminels de guerre qui tendent toujours à minimiser leur action : toutefois si la culpabilité de Warlimont ne fait aucun doute, il n’en demeure pas moins que sa contribution reste au niveau de la planification d’opérations militaires et rien ne prouve son consentement à des crimes de guerre. C’est sans doute cette ambiguà¯té des fonctions de Warlimont qui autorisera sa libération finale, ce d’autant plus que les américains l’ont largement aidé pour qu’il puisse rédiger ses mémoires en fournissant des pièces documentaires saisies par les Alliées : les Etats-Unis ont conduits un programme de conservation des connaissances qui prévoyait que tous les généraux allemands étaient fortement incités à rédiger leurs mémoires pour l’édification des militaires américains : il semble que dès cette époque les Etats-Unis cherchaient surtout à se documenter sur les capacités de combat de l’Armée Rouge dans la perspective de la guerre froide.Je pense que la réédition en français de ce texte est un évènement majeur en 2016, à mettre une fois de plus au crédit des éditions Perrin : bien que l’ouvrage soit doté d’une introduction assez intéressante qui focalise sur les différences fondamentales entre le haut commandement allié et l’anarchie dans laquelle Hitler s’est complu par incompétence et paranoà¯a, il n’en est pas moins vrai que l’absence d’un réel dispositif scientifique de contextualisation, en plus du texte d’origine, aurait présenté un intérêt majeur : on pense à des commentaires qui auraient pu être réalisés par François Kersaudy ou bien François Delpa : cela eut été optimale dans les deux cas.Walter Warlimont, qui fut aussi le conseiller militaire de Francisco Franco est un soldat professionnel qui occupa des fonctions au GQG de Hitler jusqu’en septembre 1944, comme chef adjoint de l’Etat-major Opérations des forces armées, soit comme il l’explique lui-même une fonction d’Etat-major général très élevée et indique de manière précise qu’il travailla en collaboration avec les militaires américains pendant des années, comme je l’ai précisé en préambule. Warlimont nous apprend que quand la deuxième guerre mondiale éclata il n’existait pas de GQG du commandement suprême des armées allemandes, et montre comment une troupe de bouffons et de hiérarques du parti nazi assistée par des personnels miliaires serviles allaient devenir un vrai faux GQG entourant un demi fou à l’incompétence suicidaire : sans compter le bouffon bouffi placé à la tête de la Luftwaffe et le sinistre tortionnaire et architecte de la solution finale Heinrich Himmler qui conserverait toujours la haute main sur les Waffen-SS même lorsque ceux-ci étaient articulés avec des unités régulières de la Wehrmacht sur le front de l’Est : cette homme se couvrira d’ailleurs (un peu plus, si cela est encore possible) de honte lorsque la fin approchant il se vit confier par Hitler la direction du groupe d’armée Vistule…Warlimont indique qu’un an après la prise des pouvoirs militaires par Hitler, l’état-major Opérations de la Wehrmacht se trouvait plus ou moins écarté des leviers de commande de la Wehrmacht : les forces refusèrent de faire front commun contre le dictateur avec son état-major d’exécution et se faisant le caporal pouilleux de la première guerre mondiale se trouva conforté dans sa position de force qui consistait à séparer les pouvoirs et éparpiller les responsabilités. La décision d’attaquer la Pologne semble avoir particulièrement inquiété l’état-major opérations qui tenta de mettre au point des kriegspiel qui démontraient que les alliés disposaient d’une supériorité en armement considérable : ces tentatives furent purement et simplement écartées du processus décisionnel par Keitel. Ce type de défaut serait récurrent dans la suite des évènements et allait conduire au naufrage le IIIème Reich ; toutefois, Warlimont considère que les faits, c’est-à -dire des victoires promptes et rapides en Pologne et une stratégie française aberrante basée sur l’immobilisme à l’Ouest furent bien évidemment des éléments majeurs conduisant le GQG a surestimé ses capacités opérationnelles sans avoir eu besoin de les tester dans une situation périlleuse…Le processus décisionnel continuait à être fortement altérer au-delà de la simple action débilitante de Keitel et Jodl, puisque eux-mêmes et Warlimont n’apprirent que tardivement l’existence des accords Ribbentrop-Molotov, alors même que selon Warlimont des affrontements sanglants opposèrent les troupes allemandes aux troupes russes le 17 septembre 1939, du fait que les troupes du Reich avaient atteint des points situés jusqu’à 200 km derrière la ligne de démarcation fixée par les accords précités…La déclaration de guerre des puissances occidentales contre l’Allemagne le 3 septembre 1939 avait fortement ébranlée la confiance des officiers qui avaient connu la première guerre mondiale et redoutaient d’être amenés à combattre sur deux fronts séparés : mais broutilles que tous cela pour Hitler qui avait déjà décidé seul durant la campagne de Pologne d’engager ses forces sur le front occidental : Warlimont fut informé en catimini par Keitel et s’efforça de faire plancher son état-major, en coordination avec celui de l’OKH sur une étude démontrant qu’une stratégie offensive allemande était vouée à l’échec. Ces actions lucides furent dépourvues de succès, en outre dès le 25 septembre 1939 Hitler fit préparer par l’OKH une brève directive prévoyant d’appliquer à l’ouest une stratégie offensive, finalement la décision irrévocable du Führer de conduire une guerre d’agression à l’Ouest fut confirmée à Warlimont et à tous les commandants en chef de la Heer de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine.L’Etat-major Opérations sous la direction de Jodl devenait de plus en plus ce que Warlimont décrit comme un état-major d’exécution : c’est-à -dire qu’à l’encontre de toutes les traditions militaires allemandes (mais pas seulement allemandes) Jodl ne voulait voir dans les membres de son état-major que « des organes pour la mise au point plus poussée des ordres et non des collaborateurs aptes à penser par eux-mêmes ». L’Etat-major suprême de la Wehrmacht fut constitué entre la campagne de Pologne et celle de France et ses missions furent davantage le fruit des nécessités occasionnelles que de prévisions d’état-major et il fut ainsi d’autant plus aisé pour Hitler de s’affranchir progressivement de tout conseil militaire : Hitler était prisonnier d’une vision « intuitive » de l’adversaire et d’une confiance aveugle en ses propres conceptions politiques : Warlimont insiste bien sur le fait que le führer disposait de données chiffrées très précises, sur ses propres forces , mais aussi sur celles de ses adversaires et les utilisait pour étouffer le moindre doute suggéré sur la justesse des décisions et des plans stratégiques qu’il prenait.Initialement, Hitler s’en tenait à un vague replâtrage du plan Schlieffen avec une manœuvre destinée à attirer les forces anglo-française en Belgique et aux Pays-Bas pour les détruire : Warlimont confirme que la manœuvre fut techniquement achevée sur le plan opérationnel par Von Manstein avec le fameux coup de faucille (Winston Chrurchill) porté à partir de Sedan. L’initiative de Von Manstein était une illumination de génie qui allait effondrer le dispositif militaire de la France, Alfred Jodl eut peur et tenta de dissuader le Führer mais sans résultat concret. Suite à un emploi désordonné de l’état-major Opérations aucune étude prospective ne fut conduite sur la manière d’exploiter un éventuel succès immédiat à l’ouest, ce qui fait que concrètement il n’existait aucune étude sérieuse sur une possibilité d’invasion de la Grande-Bretagne. Le commandement suprême de la Wehrmacht alla même jusqu’à repousser des études conduites dans ce sens par la Marine et la Heer : cet élément est très parlant car il explique pourquoi une opération amphibie contre le Royaume-Uni demeura toujours très incertaine… mais outre cet aspect, il n’y avait aucune considération stratégique pour une conduite, coordonnée avec les Italiens de l’action de guerre à poursuivre en Méditerranée (même si comme le note Warlimont Mussolini était assez opposé à un partage avec l’Allemagne à cette époque). Même la préparation de la future guerre à l’est fut bâclée selon Warlimont.Un évènement est considéré comme majeur par Warlimont dans l’altération de la conduite des opérations militaires, il s’agit de la campagne de Norvège : à partir d’une organisation foncièrement défectueuse qui aurait dà» se terminer par une débâcle Hitler estime que sa contribution directe à l’opération Wesser a été déterminante et il va donc reproduire ad nausean ce mécanisme.Selon Warlimont qui utilise de larges extraits du journal du général Jodl et des extraits des notes de Halder on assiste à un déroulement chaotique qui n’est sauvé in extremis que par les qualités militaires d’une Wehrmacht supérieurement entrainées…Mais dans cette opération norvégienne, l’Allemagne a perdu la moitié des contre-torpilleurs lourds de la marine ; si les directives de Hilter avaient été suivies Narvik qui constituait le cœur de toute l’opération aurait été évacué. Warlimont montre un Hitler indigne qui s’immisce dans toutes les décisions y compris au niveau tactique et après une période d’euphorie sombre à la première mauvaise nouvelle dans le désarroi et la prostration. Pour ce qui est de la campagne de Norvège, c’est finalement l’intervention de Jodl qui fut déterminante… mais avec quelles conséquences pour la suite !!!Sur l’entourage du Führer dans son GQG, Warlimont indique que ce qui le caractérisait n’était pas seulement que son noyau se composait de non soldats, même si chacun disposait de l’uniforme Feldgrau avec les insignes de son choix, ni l’afflux de bonze du parti encore relativement peu nombreux à l’époque (mais qui allait s’accroître pour contrer l’élément militaire auprès du Führer), c’était la présence de Hitler lui-même qui régnait souverainement sur ce GQG : pour Warlimont malgré son expérience de la première guerre mondiale il était totalement dépourvu de tout esprit de corps militaire ; il ne souhaitait pas disposer de liens avec les officiers qui l’entourait mais préférait découvrir leurs forces et leurs faiblesses pour en jouer.D’une manière générale, l’ouvrage de Walter Warlimont fourmille de détails sur les ingérences d’Hitler dans les décisions militaires, des plus complexes aux plus simples.L’affaire de Dunkerque est explicitée de manière très pointue : Warlimont estime que le fuherer pris une décision contraire au bon sens qui impliquait de finir l’exploitation du succès au moyen des blindés, et cette désinvolture impliqua pour le sous-chef d’Etat-Major Opérations une décision contraire aux intérêts de l’Allemagne « sur l’issue de la campagne, et peut être même de la guerre ». L’épisode mis en évidence deux groupe, emmener d’un cà´té par Hitler et ses factotums Keitel et Jodl et bien sà»r le gros Goering (qui une fois de plus allait se couvrir de honte) et les hommes de métier comme von Brauchitsch et Halder épaulés par les officiers brevetés d’Etat-major de la section L (section Opérations), mais l’affaire tourne mal et finalement Hitler prend une décision absurde motivée par le fait que les chars pouvaient connaître des difficultés sur un terrain marécageux et être détruits en enfilade etc. etc. Finalement Goering donna l’assurance que la Luftwaffe pourrait terminer seule le travail (c’est au demeurant le même homme qui donnera sa parole sur la capacité à ravitailler la VIème armée de Paulus encerclée à Stalingrad par un pont aérien, avec le résultat que nous connaissons tous…) Bien sà»r l’opération est un échec qui permet aux anglais de procéder au rembarquement de l’opération Dynamo, et le 26 mai 1940, les blindés reçoivent l’ordre de progresser à nouveau, mais sans succès car il est déjà trop tard.Il y a un passage fondamentale qui explique bien pourquoi le comportement de Hitler a toujours été incohérent dans la conduite des opérations militaires : d’une manière pratique, on peut penser que Hitler avait une connaissance très précise des capacités de l’économie allemande, que cette connaissance était supérieure à celle des généraux de la Wehrmacht et de la Heer, et on peut montrer comme l’a fait Adam Tooze dans sa monumentale histoire de l’économie du IIIème Reich en guerre : le salaire de la destruction : formation et ruine de l’économie nazie, Tempus, février 2016 que les décisions prises par Hitler était surdéterminées par de graves carences économiques qui nécessitait d’inclure des objectifs économiques de conquêtes là ou des militaires de carrière comme Von Manstein et Warlimont insistait sur la nécessité d’atteindre d’abord des objectifs militaires. Selon le témoignage de Warlimont, Hitler n’arrivait pas à comprendre « qu’un objectif territorial ne pouvait être atteint que si les forces ennemis étaient vaincues, et que tant que cette victoire militaire n’était pas acquise, la conquête de territoires économiquement importants, soit la prise d’objectifs territoriaux était problématique et leur conservation impossible à la longue ».C’est une information qui explique pourquoi durant la définition et l’exécution de l’opération Barbarossa, des objectifs militaires et des objectifs économiques comme la possession de l’Ukraine et des puits de pétrole de Bakou étaient mélangés d’une manière anarchique sans permettre d’emporter la décision : l’exposé de l’opération Typhon contre Moscou avec une incroyable procrastination et des objections de Hitler quasi constante montre les modalités d’une nouvelle erreur stratégique, après celle de Dunkerque.Décembre 1941 marquait une crise très grave pour l’Allemagne avec l’échec de la guerre éclaire contre l’URSS et des contre-attaques russes victorieuses qui permirent de bousculer le dispositif allemand pour la première fois : Hitler refuse à tout prix toute notion de repli tactique qui eut permis d’économiser les hommes et les matériels au profit d’une conservation de chaque parcelle du territoire conquis et après l’attaque surprise des Japonais contre Pearl Harbor il croît opportun de déclarer la guerre aux Etats-Unis : à la grande surprise de Warlimont qui apprit la nouvelle à la radio. Warlimont estime que le seul élément positif de l’entrée en guerre du Japon fut de contraindre les anglais à transférer des effectifs de la Méditerranée vers l’Extrême-Orient, ce qui combiné avec un apport allemand en sous-marin et en avion permit à Rommel de repousser à nouveau les anglais dès la fin janvier 1942 jusqu’aux abords de Tobrouk.Toutefois, s’il y eut bien quelques améliorations conjoncturelles et temporaires il n’en demeure pas moins vrai que l’ensemble de la stratégie allemande était un château de de cartes : l’effondrement définitif de la supériorité allemande est daté par Warlimont de novembre 1942 avec un triple échec : le débarquement allié en Afrique du Nord, la défaite de Rommel à El Alamein et l’encerclement d la VIème armée de Paulus assiégeant alors Stalingrad. Toute la suite est bien connue…Warlimont apporte un détail important concernant une éventuelle collaboration militaire entre l’Allemagne et Vichy pour la défense de l’Afrique de l’ouest française, Warlimont qui avait travaillé sur cette hypothèse de manière très précoce, estimant que lors de l’armistice avec la France, Hitler avait complétement oublié l’Empire français et son rà´le militaire de glacis en Afrique. Warlimont travailla d’arrache-pied pour permettre au gouvernement de Vichy de disposer des moyens militaires supplémentaires visant à lutter contre la dissidence « anglo-gaulliste », ce qui fut imparfaitement formalisé par les fameux protocoles de Paris en 1941, mais en fait, l’indifférence de Hitler pour une collaboration militaire avec la France étouffera l’initiative, Goering étant chargé de la torpiller de manière finale avec grossièreté auprès des interlocuteurs français… Cinq ans au GQG d'Hitler a été écrit par Walter WARLIMONT qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Cinq ans au GQG d'Hitler a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 400 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Cinq ans au GQG d'Hitler que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.
Par Eric OD Green
L’ouvrage du général Walter Warlimont est un témoignage tout à fait passionnant sur les méthodes de commandement utilisées par Adolf Hitler au cours de la seconde guerre mondiale : l’important reste d’avoir à l’esprit que Warlimont fut condamné lors du procès du haut commandement militaire allemand à la réclusion criminelle à perpétuité pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité : cette sentence ne fut pas appliquée, dans un premier temps elle sera réduite, et finalement en 1957 Warlimont retrouve sa liberté, ce qui est pour le moins inconvenant, mais il fut loin d’être le seul dans ce cas.Sur le plan historique et sur la conduite des opérations l’ouvrage apporte des informations fiables dont la plupart sont vérifiables par d’autres sources, on peut donc considérer ce livre comme raisonnablement utile à des passionnés d’histoire de la seconde guerre mondiale, même si son objet n’est pas en réalité une narration détaillée des opérations militaires, mais plutà´t un aperçu des difficultés absurdes que rencontra le sous-chef de l’Etat-major opération dans la conduite de ses fonctions, notamment les fonctions de planification et de conseil du haut-commandement militaire. Warlimont charge particulièrement deux hommes, d’ailleurs bien connus pour leur incompétence sordide : le maréchal Keitel, surnommé le laquais, et le sinistre imbécile et chef de l’état-major opération le général Alfred Jodl.Toutefois, il convient de conserver un peu d’esprit critique dans la lecture de cet ouvrage, car bien que rien n’apparaissent comme foncièrement inexact on trouve des passages biaisés par un esprit de caste militaire avec notamment un passage sur les ordres criminels lors de l’opération Barbarossa qui suscite la perplexité et la méfiance…Les « ordres criminels » (directive sur les commissaires politique et sur la justice militaire) donnés par Hiller dans le cadre de l’opération Barbarossa sont étudiés pages 148-155 et l’ouvrage donne une appréciation qui tend à dédouaner les officiers de la Wehrmacht « Aucun des officiers mêlés aux conversations et à l’élaboration des ordres ne pouvaient soupçonner le moins du monde que les détachements spéciaux de la police de sécurité (SD essentiellement) allaient entreprendre dès le début de la campagne, sous le couvert de ces conventions, et sur ordre secret de Hitler à Himmler, l’extermination massive et systématique des juifs dans les zones arrière à l’Est » .Je tiens à préciser que j’ai eu une fonction militaire qui m’a conduit comme officier à travailler dans une division Opérations; et que par conséquent mon coup d’œil est celui d’un Ops sur le travail d’un autre Ops : le travail en état-major Ops nécessite une confiance absolu de la part de votre supérieur direct mais aussi de la part du général qui commande l’entité à laquelle vous appartenez. C’est pour cette raison que l’ouvrage de Warlimont est particulièrement pertinent : l’absence totale d’empathie d’Hitler ne permettait aucun échange avec Walter Warlimont qui était seulement considéré comme « sà»r » : le travail d’un officier Ops consiste à peaufiner des décisions prises par votre commandement et à réaliser des études de faisabilité et d’adéquation des moyens aux objectifs désignés, ainsi que des études prospectives. Ce rà´le de conseiller technique, très important, n’a jamais été possible pour Warlimont et montre à quel point Hitler méritait bien son surnom de « maître du chaos » que lui avait attribué la résistance allemande. Je ne doute pas un instant qu’un officier breveté d’Etat-major comme Warlimont n’est pas tenté de jouer son rà´le, mais techniquement cela était impossible…A aucun moment Warlimont ne se prononce sur les crimes commis par le IIIème Reich et se contente d’une narration technique relativement distancié, qui est souvent le propre des grands criminels de guerre qui tendent toujours à minimiser leur action : toutefois si la culpabilité de Warlimont ne fait aucun doute, il n’en demeure pas moins que sa contribution reste au niveau de la planification d’opérations militaires et rien ne prouve son consentement à des crimes de guerre. C’est sans doute cette ambiguà¯té des fonctions de Warlimont qui autorisera sa libération finale, ce d’autant plus que les américains l’ont largement aidé pour qu’il puisse rédiger ses mémoires en fournissant des pièces documentaires saisies par les Alliées : les Etats-Unis ont conduits un programme de conservation des connaissances qui prévoyait que tous les généraux allemands étaient fortement incités à rédiger leurs mémoires pour l’édification des militaires américains : il semble que dès cette époque les Etats-Unis cherchaient surtout à se documenter sur les capacités de combat de l’Armée Rouge dans la perspective de la guerre froide.Je pense que la réédition en français de ce texte est un évènement majeur en 2016, à mettre une fois de plus au crédit des éditions Perrin : bien que l’ouvrage soit doté d’une introduction assez intéressante qui focalise sur les différences fondamentales entre le haut commandement allié et l’anarchie dans laquelle Hitler s’est complu par incompétence et paranoà¯a, il n’en est pas moins vrai que l’absence d’un réel dispositif scientifique de contextualisation, en plus du texte d’origine, aurait présenté un intérêt majeur : on pense à des commentaires qui auraient pu être réalisés par François Kersaudy ou bien François Delpa : cela eut été optimale dans les deux cas.Walter Warlimont, qui fut aussi le conseiller militaire de Francisco Franco est un soldat professionnel qui occupa des fonctions au GQG de Hitler jusqu’en septembre 1944, comme chef adjoint de l’Etat-major Opérations des forces armées, soit comme il l’explique lui-même une fonction d’Etat-major général très élevée et indique de manière précise qu’il travailla en collaboration avec les militaires américains pendant des années, comme je l’ai précisé en préambule. Warlimont nous apprend que quand la deuxième guerre mondiale éclata il n’existait pas de GQG du commandement suprême des armées allemandes, et montre comment une troupe de bouffons et de hiérarques du parti nazi assistée par des personnels miliaires serviles allaient devenir un vrai faux GQG entourant un demi fou à l’incompétence suicidaire : sans compter le bouffon bouffi placé à la tête de la Luftwaffe et le sinistre tortionnaire et architecte de la solution finale Heinrich Himmler qui conserverait toujours la haute main sur les Waffen-SS même lorsque ceux-ci étaient articulés avec des unités régulières de la Wehrmacht sur le front de l’Est : cette homme se couvrira d’ailleurs (un peu plus, si cela est encore possible) de honte lorsque la fin approchant il se vit confier par Hitler la direction du groupe d’armée Vistule…Warlimont indique qu’un an après la prise des pouvoirs militaires par Hitler, l’état-major Opérations de la Wehrmacht se trouvait plus ou moins écarté des leviers de commande de la Wehrmacht : les forces refusèrent de faire front commun contre le dictateur avec son état-major d’exécution et se faisant le caporal pouilleux de la première guerre mondiale se trouva conforté dans sa position de force qui consistait à séparer les pouvoirs et éparpiller les responsabilités. La décision d’attaquer la Pologne semble avoir particulièrement inquiété l’état-major opérations qui tenta de mettre au point des kriegspiel qui démontraient que les alliés disposaient d’une supériorité en armement considérable : ces tentatives furent purement et simplement écartées du processus décisionnel par Keitel. Ce type de défaut serait récurrent dans la suite des évènements et allait conduire au naufrage le IIIème Reich ; toutefois, Warlimont considère que les faits, c’est-à -dire des victoires promptes et rapides en Pologne et une stratégie française aberrante basée sur l’immobilisme à l’Ouest furent bien évidemment des éléments majeurs conduisant le GQG a surestimé ses capacités opérationnelles sans avoir eu besoin de les tester dans une situation périlleuse…Le processus décisionnel continuait à être fortement altérer au-delà de la simple action débilitante de Keitel et Jodl, puisque eux-mêmes et Warlimont n’apprirent que tardivement l’existence des accords Ribbentrop-Molotov, alors même que selon Warlimont des affrontements sanglants opposèrent les troupes allemandes aux troupes russes le 17 septembre 1939, du fait que les troupes du Reich avaient atteint des points situés jusqu’à 200 km derrière la ligne de démarcation fixée par les accords précités…La déclaration de guerre des puissances occidentales contre l’Allemagne le 3 septembre 1939 avait fortement ébranlée la confiance des officiers qui avaient connu la première guerre mondiale et redoutaient d’être amenés à combattre sur deux fronts séparés : mais broutilles que tous cela pour Hitler qui avait déjà décidé seul durant la campagne de Pologne d’engager ses forces sur le front occidental : Warlimont fut informé en catimini par Keitel et s’efforça de faire plancher son état-major, en coordination avec celui de l’OKH sur une étude démontrant qu’une stratégie offensive allemande était vouée à l’échec. Ces actions lucides furent dépourvues de succès, en outre dès le 25 septembre 1939 Hitler fit préparer par l’OKH une brève directive prévoyant d’appliquer à l’ouest une stratégie offensive, finalement la décision irrévocable du Führer de conduire une guerre d’agression à l’Ouest fut confirmée à Warlimont et à tous les commandants en chef de la Heer de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine.L’Etat-major Opérations sous la direction de Jodl devenait de plus en plus ce que Warlimont décrit comme un état-major d’exécution : c’est-à -dire qu’à l’encontre de toutes les traditions militaires allemandes (mais pas seulement allemandes) Jodl ne voulait voir dans les membres de son état-major que « des organes pour la mise au point plus poussée des ordres et non des collaborateurs aptes à penser par eux-mêmes ». L’Etat-major suprême de la Wehrmacht fut constitué entre la campagne de Pologne et celle de France et ses missions furent davantage le fruit des nécessités occasionnelles que de prévisions d’état-major et il fut ainsi d’autant plus aisé pour Hitler de s’affranchir progressivement de tout conseil militaire : Hitler était prisonnier d’une vision « intuitive » de l’adversaire et d’une confiance aveugle en ses propres conceptions politiques : Warlimont insiste bien sur le fait que le führer disposait de données chiffrées très précises, sur ses propres forces , mais aussi sur celles de ses adversaires et les utilisait pour étouffer le moindre doute suggéré sur la justesse des décisions et des plans stratégiques qu’il prenait.Initialement, Hitler s’en tenait à un vague replâtrage du plan Schlieffen avec une manœuvre destinée à attirer les forces anglo-française en Belgique et aux Pays-Bas pour les détruire : Warlimont confirme que la manœuvre fut techniquement achevée sur le plan opérationnel par Von Manstein avec le fameux coup de faucille (Winston Chrurchill) porté à partir de Sedan. L’initiative de Von Manstein était une illumination de génie qui allait effondrer le dispositif militaire de la France, Alfred Jodl eut peur et tenta de dissuader le Führer mais sans résultat concret. Suite à un emploi désordonné de l’état-major Opérations aucune étude prospective ne fut conduite sur la manière d’exploiter un éventuel succès immédiat à l’ouest, ce qui fait que concrètement il n’existait aucune étude sérieuse sur une possibilité d’invasion de la Grande-Bretagne. Le commandement suprême de la Wehrmacht alla même jusqu’à repousser des études conduites dans ce sens par la Marine et la Heer : cet élément est très parlant car il explique pourquoi une opération amphibie contre le Royaume-Uni demeura toujours très incertaine… mais outre cet aspect, il n’y avait aucune considération stratégique pour une conduite, coordonnée avec les Italiens de l’action de guerre à poursuivre en Méditerranée (même si comme le note Warlimont Mussolini était assez opposé à un partage avec l’Allemagne à cette époque). Même la préparation de la future guerre à l’est fut bâclée selon Warlimont.Un évènement est considéré comme majeur par Warlimont dans l’altération de la conduite des opérations militaires, il s’agit de la campagne de Norvège : à partir d’une organisation foncièrement défectueuse qui aurait dà» se terminer par une débâcle Hitler estime que sa contribution directe à l’opération Wesser a été déterminante et il va donc reproduire ad nausean ce mécanisme.Selon Warlimont qui utilise de larges extraits du journal du général Jodl et des extraits des notes de Halder on assiste à un déroulement chaotique qui n’est sauvé in extremis que par les qualités militaires d’une Wehrmacht supérieurement entrainées…Mais dans cette opération norvégienne, l’Allemagne a perdu la moitié des contre-torpilleurs lourds de la marine ; si les directives de Hilter avaient été suivies Narvik qui constituait le cœur de toute l’opération aurait été évacué. Warlimont montre un Hitler indigne qui s’immisce dans toutes les décisions y compris au niveau tactique et après une période d’euphorie sombre à la première mauvaise nouvelle dans le désarroi et la prostration. Pour ce qui est de la campagne de Norvège, c’est finalement l’intervention de Jodl qui fut déterminante… mais avec quelles conséquences pour la suite !!!Sur l’entourage du Führer dans son GQG, Warlimont indique que ce qui le caractérisait n’était pas seulement que son noyau se composait de non soldats, même si chacun disposait de l’uniforme Feldgrau avec les insignes de son choix, ni l’afflux de bonze du parti encore relativement peu nombreux à l’époque (mais qui allait s’accroître pour contrer l’élément militaire auprès du Führer), c’était la présence de Hitler lui-même qui régnait souverainement sur ce GQG : pour Warlimont malgré son expérience de la première guerre mondiale il était totalement dépourvu de tout esprit de corps militaire ; il ne souhaitait pas disposer de liens avec les officiers qui l’entourait mais préférait découvrir leurs forces et leurs faiblesses pour en jouer.D’une manière générale, l’ouvrage de Walter Warlimont fourmille de détails sur les ingérences d’Hitler dans les décisions militaires, des plus complexes aux plus simples.L’affaire de Dunkerque est explicitée de manière très pointue : Warlimont estime que le fuherer pris une décision contraire au bon sens qui impliquait de finir l’exploitation du succès au moyen des blindés, et cette désinvolture impliqua pour le sous-chef d’Etat-Major Opérations une décision contraire aux intérêts de l’Allemagne « sur l’issue de la campagne, et peut être même de la guerre ». L’épisode mis en évidence deux groupe, emmener d’un cà´té par Hitler et ses factotums Keitel et Jodl et bien sà»r le gros Goering (qui une fois de plus allait se couvrir de honte) et les hommes de métier comme von Brauchitsch et Halder épaulés par les officiers brevetés d’Etat-major de la section L (section Opérations), mais l’affaire tourne mal et finalement Hitler prend une décision absurde motivée par le fait que les chars pouvaient connaître des difficultés sur un terrain marécageux et être détruits en enfilade etc. etc. Finalement Goering donna l’assurance que la Luftwaffe pourrait terminer seule le travail (c’est au demeurant le même homme qui donnera sa parole sur la capacité à ravitailler la VIème armée de Paulus encerclée à Stalingrad par un pont aérien, avec le résultat que nous connaissons tous…) Bien sà»r l’opération est un échec qui permet aux anglais de procéder au rembarquement de l’opération Dynamo, et le 26 mai 1940, les blindés reçoivent l’ordre de progresser à nouveau, mais sans succès car il est déjà trop tard.Il y a un passage fondamentale qui explique bien pourquoi le comportement de Hitler a toujours été incohérent dans la conduite des opérations militaires : d’une manière pratique, on peut penser que Hitler avait une connaissance très précise des capacités de l’économie allemande, que cette connaissance était supérieure à celle des généraux de la Wehrmacht et de la Heer, et on peut montrer comme l’a fait Adam Tooze dans sa monumentale histoire de l’économie du IIIème Reich en guerre : le salaire de la destruction : formation et ruine de l’économie nazie, Tempus, février 2016 que les décisions prises par Hitler était surdéterminées par de graves carences économiques qui nécessitait d’inclure des objectifs économiques de conquêtes là ou des militaires de carrière comme Von Manstein et Warlimont insistait sur la nécessité d’atteindre d’abord des objectifs militaires. Selon le témoignage de Warlimont, Hitler n’arrivait pas à comprendre « qu’un objectif territorial ne pouvait être atteint que si les forces ennemis étaient vaincues, et que tant que cette victoire militaire n’était pas acquise, la conquête de territoires économiquement importants, soit la prise d’objectifs territoriaux était problématique et leur conservation impossible à la longue ».C’est une information qui explique pourquoi durant la définition et l’exécution de l’opération Barbarossa, des objectifs militaires et des objectifs économiques comme la possession de l’Ukraine et des puits de pétrole de Bakou étaient mélangés d’une manière anarchique sans permettre d’emporter la décision : l’exposé de l’opération Typhon contre Moscou avec une incroyable procrastination et des objections de Hitler quasi constante montre les modalités d’une nouvelle erreur stratégique, après celle de Dunkerque.Décembre 1941 marquait une crise très grave pour l’Allemagne avec l’échec de la guerre éclaire contre l’URSS et des contre-attaques russes victorieuses qui permirent de bousculer le dispositif allemand pour la première fois : Hitler refuse à tout prix toute notion de repli tactique qui eut permis d’économiser les hommes et les matériels au profit d’une conservation de chaque parcelle du territoire conquis et après l’attaque surprise des Japonais contre Pearl Harbor il croît opportun de déclarer la guerre aux Etats-Unis : à la grande surprise de Warlimont qui apprit la nouvelle à la radio. Warlimont estime que le seul élément positif de l’entrée en guerre du Japon fut de contraindre les anglais à transférer des effectifs de la Méditerranée vers l’Extrême-Orient, ce qui combiné avec un apport allemand en sous-marin et en avion permit à Rommel de repousser à nouveau les anglais dès la fin janvier 1942 jusqu’aux abords de Tobrouk.Toutefois, s’il y eut bien quelques améliorations conjoncturelles et temporaires il n’en demeure pas moins vrai que l’ensemble de la stratégie allemande était un château de de cartes : l’effondrement définitif de la supériorité allemande est daté par Warlimont de novembre 1942 avec un triple échec : le débarquement allié en Afrique du Nord, la défaite de Rommel à El Alamein et l’encerclement d la VIème armée de Paulus assiégeant alors Stalingrad. Toute la suite est bien connue…Warlimont apporte un détail important concernant une éventuelle collaboration militaire entre l’Allemagne et Vichy pour la défense de l’Afrique de l’ouest française, Warlimont qui avait travaillé sur cette hypothèse de manière très précoce, estimant que lors de l’armistice avec la France, Hitler avait complétement oublié l’Empire français et son rà´le militaire de glacis en Afrique. Warlimont travailla d’arrache-pied pour permettre au gouvernement de Vichy de disposer des moyens militaires supplémentaires visant à lutter contre la dissidence « anglo-gaulliste », ce qui fut imparfaitement formalisé par les fameux protocoles de Paris en 1941, mais en fait, l’indifférence de Hitler pour une collaboration militaire avec la France étouffera l’initiative, Goering étant chargé de la torpiller de manière finale avec grossièreté auprès des interlocuteurs français… Cinq ans au GQG d'Hitler a été écrit par Walter WARLIMONT qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Cinq ans au GQG d'Hitler a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 400 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Cinq ans au GQG d'Hitler que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.
Le Titre Du Livre : Cinq ans au GQG d'Hitler
Nom de fichier : cinq-ans-au-gqg-dhitler.pdf
La taille du fichier : 18.66 KB
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